- PORT-SAÏD
- PORT-SAÏDPORT-SAÏDPort égyptien situé au débouché du canal de Suez (Qanat as Suways), sur la mer Méditerranée. Port-Saïd (B r Sa‘ 稜d), installé sur la rive occidentale du canal, s’adjoint un quartier résidentiel sur la rive orientale: B r Fu‘ d (ancien Port-Fouad). La ville est construite sur un étroit cordon littoral qui sépare le lac Manzalèh de la mer Méditerranée. D’abord campement de fortune à l’époque de la construction du canal, Port-Saïd se transforma rapidement en une ville moderne au plan en damier. Port-Fouad fut créé en 1925 par la Compagnie du canal de Suez pour loger, en partie, le personnel du canal. L’agglomération vivait essentiellement du transit: son port ne réalisait que 10 p. 100 du commerce extérieur égyptien et sa principale activité industrielle était le raffinage du pétrole. En 1967, Port-Saïd comptait 240 000 habitants, mais la guerre israélo-arabe qui provoqua la fermeture du canal et l’occupation de la rive sinaïtique par les troupes israéliennes lui porta un coup sévère. Lors de la guerre d’usure (1968-1970), Port-Saïd fut très durement touché par les bombardements israéliens et en partie détruit. La quasi-totalité de sa population civile fut évacuée. Lors de la guerre d’octobre 1973, la rive sinaïtique fut réoccupée par l’armée égyptienne et le désengagement des forces israéliennes de la zone du canal suscita de grands projets de rénovation, ce qui permit la réouverture de celui-ci en 1975. Sous l’impulsion d’Anouar al-Sadate, la ville a été reconstruite ou restaurée. Elle comporte une vaste zone franche industrielle destinée à encourager les investissements étrangers. Le port a été modernisé, un nouveau canal ouvert en 1980. L’industrie est diversifiée: matériaux de construction, matériels informatiques, maisons d’édition, industries textiles, du verre, de l’habillement, du caoutchouc (pneumatiques), chimiques. Port-Saïd comptait 460 000 habitants en 1994.Port-Saïdv. et port d'égypte, à l'entrée N. du canal de Suez; 454 000 hab.; ch.-l. du gouvernorat du m. nom (72 km²).
Encyclopédie Universelle. 2012.